@ffinités

11 janvier 2013
[Calligramme
en six lignes &

à corps perdu .]

je trouve que certains prétextes

je trouve que certains prétextes manquent

je trouve que certains prétextes manquent de corps à

je trouve que certains prétextes manquent de corps à l’œil nu,

je trouve que certains prétextes manquent de corps à l’œil nu, pas vous?
tu trouves que le grossier prétexte à ce texte manque cruellement de corps à l’œil nu, moi aussi?

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9 janvier 2013
[Texticules & icôneries
Échelle des plaisirs interposés.]

Se donner l’air de presque rien.

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7 janvier 2012
[Lectures en partage —
Extraits d’un livre en cours,
Pseudo-dico, idiot & logique.]

Parmi d’autres textes courts en chantier, il y a ce petit opuscule :
Pseudo Dico, idiot & logique, qui s’épaissit peu à peu, sans urgence ni échéance aucune.
Dans sa «pseudo-intro», j’ai essayé de revenir sur le «Comment du pourquoi » de ce projet qui hésite entre le goût du fautif et la faute de goût.

« […] Repérer un mot dans le babil quotidien de la langue vibrante, s’en saisir parce qu’on est saisi soi-même, mis en doute ou à mal, et puis l’épingler hors contexte dans un petit carnet qui tienne compagnie dans la poche revolver du pantalon, herbier verbeux ou pense-bête idéal, on verra bien. Et avec ces mots qui attendent en rangs d’oignons leur définition, s’improviser lexicographe amateur, sans aucun secours livresque, juste en puisant parmi quelques décennies de blabla en stock dans ma chambre d’échos: phrases d’emprunt glanés au dehors et sous-titres gardés pour soi.
Seul défi minimal, commenter chaque mot par association d’idées, esprit de conflagration, étymologie intuitive, amalgame accidentel, contresens inopiné, déduction analogique, méprise significative, sinon par défaut mineur ou faute d’étourderie. Et surtout, lâcher la bride, perdre contrôle, laisser sortir les bouts d’énoncé à l’oreille, faire confiance aux courts-circuits intérieurs, aux paradoxes venus d’ailleurs. Projet impur et simple, trivial et mégalo. D’où son sous-titre – idiot & logique – qui me revient de loin, l’éternel adolescent jamais lassé de singer les sapiences de l’homo academicus, avec force grimaces et effets de manches. […]
Répétez «idiot & logique» d’une seule traite, deux trois fois de suite, ça vous rappellera quelque chose phonétiquement, une hantise du XIXe siècle: idéologique. Ça y est le mot est lâché. Ce dictionnaire n’inaugure rien, il a sa fonction bien ancrée depuis Flaubert ou Bloy: traquer partout idées reçues et lieux communs, derrière les pires banalités, chaque tic du langage. Ce Pseudo-dico a le même goût du ridicule démasqué. Il puise dans l’ignorance crasse des castes dominantes, avec leurs barbarismes cache-misère, issus de management et du jargon des sciences trop humaines. Il lorgne tout autant du côté des préjugés bistrotiers ou de la philosophie de comptoir.
Sus à la bêtise universelle, donc, mais un bémol s’impose. Tant qu’à se moquer du monde, attention à ne pas renier le bouffon en soi, faute de quoi la satire tourne vite au concours d’aphorismes édifiants. Et je n’ai pas le surplomb du moraliste de l’âge classique ou des récents adorateurs de feu Debord. Aucune envie de redresser les torts, de m’arbitrer donneur de leçons – ni même d’anti-leçons.
Le travail de subversion se situe ailleurs. Il suffit de jouer sur tous les malentendus, trahisons, décalages entre le mot et la chose, le vocable fossilisé et son référent d’origine, le moule du signifiant et sa réalité contrefaite. C’est mon principe de base: mettre en relief des hiatus poétiques. J’ai dû croiser cette drôle d’intuition entre 15 et 16 ans, à force de dévorer du Nietzsche en n’y comprenant qu’une ligne sur trois, puis en laissant décanter ma lecture d’alors. Et j’y suis encore fidèle, à ma façon bâtarde. Une fois détrôné le surmoi littéraire, tout redevient permis: métaphores bancales, alexandrins boiteux, citation détournée, faux amis volontaires, coq-à-l’âne ou amalgame abusifs. Ça passe ou ça lasse, peu importe.
Bien sûr, j’aurais pu faire le tri au départ, chasser la blague facile, neutraliser le calembour dérisoire, ne garder que le meilleur du début à la fin. Mais quand on vide son sac de vocabulaire, il vous passe de drôles de couacs par les méninges, et c’est souvent d’assez mauvais goût, entre autres foutaises et débilités. J’aurais pu me cacher derrière mon petit doigt d’auteur, mais l’idiotie a sa logique implacable.»

Pour se faire une idée du glossaire en question,
quelques entrées alphabétiques…
et leurs issues de secours.

ACCOUCHEMENT: ouverture pour travaux.
ALPHABÉTISATION: un homme azerty en vaut deux.
AUTONYMIE: celui qui le dit qui l’est.

BARRICADE: jeu de déconstruction.
BÉGAIEMENT: bouche bée… bée… bée… bée… bée… bée… bée…

CHIQUÉ: bluff par trop remâché.
COMA DÉPASSÉ: point à la ligne (voir Ultime atome & Ultimatum).

DÉCÈS: congé jamais payé de retour.
DEMI-TEINTE: néant plus, néon moins.

EXCEPTION: non mais des fois.

FILS DE: parvenu à naître.
FŒTUS: fétu tiré à la courte paille (voir In utero & In extremis).

GRENADE LACRYMOGÈNE: larmes de dispersion massive.

HOLD-UP: franglish, retour à la caisse départ.

IMPÉRATIF CATÉGORIQUE: si et seulement si tout le monde faisait idem, alors là, ça se peut que ça se peut pas (dans le même K d’école, voir Kant-à-soi & Kif-kif).

JEMENFOUTISTE: indécis heureux.

KAKOU: jongleur à deux balles.

LOTOBIOGRAPHIE: jeux du moi et de hasard (voir Auto-affliction & Roulette russe).

MAUVAISE CONSCIENCE: défense de s’en ficher (voir Amnistie & Amnésie).

NOIR (écran): peinture seiche.

ONANISME: manutention de soi par soi.

PAPILLONNE: polyvalence, de ses propres ailes.

QUARANTAINE : psycho. maritime, sas d’isolement sanitaire avant la cinquantaine.

RÉSISTANCE PASSIVE: poings de suspension.

SEVRAGE (danger du): s’arrêter tue.

TALION (loi du): match nul (voir Œil pour Œil & Cent pour Cent).

USAGER DES TRANSPORTS : pigeon et voyageur (Cf. De l’intersegmentation des clientèles et des bénéfices induits pour tous en moyenne dans la limite des places disponibles et chacun sous certaines conditions – voir astérisque en bas de page, bro- chure SNCF, épuisé).

VITRAUX: dessins allumés.

W.-C. : fosse d’aisance où dévider en toute discrétion son witæ curriculum.

ZÉLATEUR: l’être de motivation (voir Non-gréviste & Lèche-bottes).

Pour ceux désireux de feuilleter l’ouvrage ou de le lire in extenso, c’est ici.
Pour les autres projets de textes courts & en cours, c’est là.

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5 janvier 2013
[Texticules & icôneries
Angles morts, objets fractalitaires.

N’en penser pas moins, chacun hors son coin.

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1er janvier 2013
[Le Street Art dans tous ses états
Collecte de graffiti de l’année dernière,
textes & images pour sortir de l’hiver.]

Il y a quarante ans et des poussières, les murs prenaient la parole aux alentours de la Sorbonne occupée. On a rendu trop d’hommages officiels à ce graffitisme made in 68, comme s’il fallait à tout prix embaumer le défouloir scriptural pour mieux passer sous silence ses mutations successives et traiter tous les tags d’aujourd’hui au Kärcher sous prétexte de vandalisme autistique.
 Alors, pour refaire émerger la permanence anonyme & clandestine de la poésie subversive depuis quatre décennies, on a fureté un peu partout, depuis les bombages des années 69-71 à Londres par les enragés british de King Mob, jusqu’au renouveau du pochoir révolutionnaire place Tarhir, en passant par les petits mots doux & rageurs qui font partout des petits : à Dijon ou Melbourne, Niort ou New York, Saint-Étienne ou Berlin. Et même à Paris malgré l’efficacité implacable des nettoyeurs municipaux.

D’où cette compilation numérique, comme un chantier à ciel ouvert, qui voudrait recenser ces bribes d’écritures maladroites, lacunaires, éphémères, glanés depuis trois années dans des livres, revues, sites web ou, pour les plus contemporaines, avec mon appareil photo toujours aux aguets… Ici, nul souci d’exhaustivité, puisque la tâche est infinie par définition même. Mais, tout de même, déjà plus de 2300 graffiti distincts – pris en note, datés et localisés – dans ce recueil perpétuellement provisoire, à feuilleter ou télécharger en format pdf  ici même….

Et dans la foulée, pour donner envie à quelques amateurs de me prêter main forte, pour enrichir la liste de leurs récentes trouvailles ou pour en inventer d’autres à faire soi-même, à découvrir ci-dessous, quelques tags piochés parmi tant d’autres

il n’y a pas d’obligation
de résultats


je sais où je suis
mais parfois je ne sais plus
d’où j’en suis


il faut trouver
la ligne de crête

[Rennes, hôpital Guillaume Régnier,
«Frères Ripoulain», mi-décembre 12 ]

publiminal

[Strasbourg, 9 décembre 12 ]

bah oui!

[Paris III, rue des Jardins Saint-Paul, 23 novembre 12 ]

ils ont enterré les pauvres vivants

[Tunisie, Sousse, «Zwawla», 3 novembre 12 ]

dans quel monde vuitton?

[Paris XIII, Butte-aux-Cailles, novembre 12 ]

tout vient à point
à qui sait le prendre…

[Reims, 26 octobre 12 ]

on n’est pas là
pour être ici

[Paris XIX, au pochoir, 17 octobre 12 ]

l’âme a la dalle

[Lyon, Croix-Rousse, papier collé, 4 octobre 12 ]

on voudrait bien qu’on nous installe
des amoureux sur les bancs publics

[Besançon, septembre 12 ]

on est tous
l’étranger
de qq’un

[Suisse, Lausanne, au pochoir, 8 août 12 ]

œil pour œil
et le monde sera aveugle

[Avignon, papier collé, 17 juillet 12 ]

joyeuses dettes de fin d’année

[Annecy, au pochoir, «wbx», juillet 12 ]

phoque œuf

[Villeurbanne, sur macadam, juillet 12 ]

il y a des gens qui ont un air
de liberté sur les lèvres
et qui ne sont pas nécessairement
des assassins

[Nantes, Centre International
des Langues, 18 juin 12 ]

dans votre réalité normalisée
je suis une orgueilleuse complexée

[Grèce, Athènes, mi-juin 12 ]

dors moins, rêve plus

[ParisXVIII, «Peaner», 3 juin 12 ]

avalanche d’ersatz
monticule d’aura

[Toulouse, à la craie, 3 juin 12 ]

au lieu de faire comme si
on devait faire comme ça

[Dijon, sur passage clouté, rue Berbisey, juin 12 ]

coma idyllique

[Avignon, rue Pasteur, 26 mai 12]

bourdieu
ni maître

[Saint-Étienne, au pochoir, 21 février 12]

respect existence or
expect resistance

[Egypte, Le Caire, au pochoir,
«keizer», 6 juillet 11]

si le cercle est vicieux
le carré est chiant

[Marseille, mi-juin 11]

le passé n’est plus là
l’avenir n’est pas encore là
alors tout ce qu’on a
c’est ça le présent

[Villeurbanne, campus Doua, 27 avril 11]

et ève tua adam

[Toulouse, avril 11]

vous aurez beau
nourrir les loups
il regarderont
toujours vers la forêt

[Grenoble, au pochoir, 6 mars 11]

l’amour n’a rien de meetic

[Besançon, 15 février 11]

mal acquis sert aussi

[Genève, 26 février 11]

quand je sera grand
je sera chômeur

[Lyon, Croix-Rousse, papier collé, 10 décembre 10]

pétition
piège à cons

[Bruxelles, 7  janvier 08]

je ne suis plus sûr de moi
je n’ai plus de surmoi

[Montréal, le Plateau, mi-novembre 07]

finalement
on voit de moins en moins
de personnes que l’on
rencontre réellement

[Bruxelles, mi-mars 07]

on est tous les 1er
à avancer en même temps

[Paris III, 07]

légaliser la carotte

[Paris, avril 03]

Outre cette compilation systématique & hasardeuse de quarante ans d’écritures murales, on trouvera sur le site deux diaporamas sur le même sujet, l’un consacré aux bombages des années 70 et l’autre s’enrichissant au jour le jour d’inscriptions plus récentes, glanées sur le Net ou prises sur le vif, sur cette page-là.

Et pour conclure ce florilège de l’an douze, une fois n’est pas coutume, un hommage au versant plus institutionnel de Street Art, du côté des Frères Ripoulain qui ont su détourner/ contourner les limites de tout travail de résidence, en couvrant de bombages les murs de l’hôpital Guillaume Régnier à Rennes. Ça ne sent pas le travail de commande, ça fait vibrer le quotidien à l’air libre.

Encore une piste à explorer, à propos des murs obstruant les alentours de la place Tahrir, couverts de graffiti, fresques et pochoirs par les insurgés de novembre-décembre. J’y avais consacré un article illustré 2011. Je viens d’y ajouter un post-scriptum touchant au dernier événement graphique de cette guerre des nerfs et des murs. C’est par là, tout en bas.

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31 décembre 2012
[Texticules & icôneries
Réveillon anagrammatique.

Ruinart ou l’art des ruines.

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17 décembre 2012
[Texticules & icôneries
Palimpsestes urbains.

Zones d’illisibilité sociale.

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12 décembre 2012
[Souviens-moi  — (suite sans fin)]

De ne pas oublier que sur le tournage du film Germinal, les anciens mineurs au chômage, recrutés comme figurants pour faire masse et réincarner le prolétariat du XIXe siècle, n’étaient payés qu’à la moitié du tarif habituel, soit à peine le Smic, pour éviter, selon les vœux du maire de Valenciennes, M. Jean-Louis Borloo, que les assistés chroniques de ses services d’aide sociale ne prennent de trop mauvaises habitudes.

De ne pas oublier que le 24 septembre dernier, pendant la nuit où je me suis bien gardé de fêter, avec une année d’avance, mon cinquantième anniversaire, un sans-logis d’origine roumaine, Florian, est mort d’un arrêt cardiaque sur le trottoir, presque en contrebas de mes anciennes fenêtres, dans la rue où je suis né.

De ne pas oublier que, en matière de champignons hallucinogènes, selon la méthode infaillible de mon ex-camarade de lycée Laurent Massénat, une fois repéré son pied filiforme surmonté d’un chapeau ogival, il suffit de consommer sur place deux trois psilocybes d’affilée pour qu’ensuite, sous l’emprise d’une euphorie contagieuse, des dizaines d’autres vous apparaissent dans la prairie avoisinante, sans l’ombre d’un doute, presque les yeux fermés.

De ne pas oublier que, pour souhaiter bonne chance à quelqu’un par SMS, sitôt tapé les six lettres porte-bonheur MERDUM, le logiciel intégré de mon portable lui substitue le mot PERSIL, et que faute de savoir désactiver la correction automatique, je dois renvoyer un second message d’erratum.

De ne pas oublier que Jorge, futur déserteur de l’armée coloniale portugaise, sommé depuis son plus jeune âge par son père d’assister à la messe dominicale dans une bourgade où les bigots faisaient encore la loi, s’est évanoui à tant de reprises pendant l’homélie du prêtre qu’il doit à ces pertes de connaissance d’avoir été, à l’approche de l’adolescence, dispensé d’office religieux.

De ne pas oublier que sur la bande passante d’Internet, plus d’un tiers des documents téléchargés, depuis son domicile ou via l’écran du bureau, sont des mirages à caractère pornographique.

De ne pas oublier que dans un essai d’anthropologie datant des années 70, acheté d’occasion chez un bouquiniste, où était reproduit le témoignage de la doyenne d’une usine textile, près de Clermont-Ferrand – «Les cadres, ils nous traitent de feignantes, de vieilles sales, de chaussardes. Il y en a plein des ouvrières qui pleurent. Je ne sais pas si ça existe ailleurs des ouvrières qui pleurent.» –, la main anonyme d’une première lectrice avait répondu dans la marge : «si».

De ne pas oublier cet ami qui, ayant tour à tour été jongleur, projectionniste, cuistot, puis employé en librairie, n’a jamais osé assouvir sa passion précoce pour le dessin qu’en cachette, certaines nuits écourtées en sursaut, à la faveur d’un rêve à peine dissipé dont il essaye de saisir à la craie les contours sur une ardoise d’écolier où il lui faudra bientôt passer l’éponge, chaque ébauche insomniaque devant s’effacer pour laisser place à la suivante.

[La série des Souviens-moi ayant fait son
chemin par extraits sur ce Pense-bête,
on en retrouvera la somme remaniée et
augmentée dans un volume à paraître
aux éditions de l’Olivier en mars 2014.]

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10 décembre 2012
[Texticules & icôneries
Manœuvres d’approche.

Nudités, dos tournés.

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5 décembre 2012
[Le Street Art dans tous ses états
Quelques Pochoirs éphémères,
glanés entre printemps et hiver.]

Dès la fin des années 70 – bombes aérosols aidant –, la vieille technique du pochoir a connu un renouveau underground, dont les pionniers parisiens se nommaient Blek-le-rat (le dandy rebel) et MissTic (avant de louer son sens de la formules aux publicitaires), dans la lignée de la provoc picturale du groupe Bazooka décalquant photos et polaroïds à grands traits géométriques. Cet art de l’impression négative n’a cessé de faire des émules, de l’agit-prop textuelle aux rébus minimalistes en passant par toutes sortes d’imageries ombreuses.
Mais la gentrification des centre-villes continue son travail de sape, faisant partout place nette. Et dans le paysage urbain, face à la surenchère technologique des effaceurs d’encre municipaux, le pochoir sauvage cède plutôt du terrain face au diktat du nettoyage par le vide. Ainsi la plupart des photos, prises au gré de mes vadrouilles depuis avril dernier, portent témoignage d’éphémères silhouettes aujourd’hui disparues.

Pour voir le diaporama complet,
on ira lorgner dans ce coin-là.

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