Même si les signes de solidarité passagère ne manquent pas non plus d’agrémenter son mur.
Les mois passent, lestés d’une plainte pour coups et blessures à son encontre, sans oublier sa propre plainte au Prudhomme contre son ancien employeur dont le jugement est sans cesse différé. Pas facile de se défendre, quand on mène une offensive malséante, éhontée, frontale, contre l’endettement structurel des working poors… en refusant de payer la note.
Du coups, hier matin, le syndic de l’immeuble, faute de pouvoir l’expulser manu militari en plein «hiver légal», a fait appel à trois hommes de main pour ôter toute trace manifeste sur la façade, éradiquer les affiches et effacer chaque inscription parasite au Kärcher. Il ne serait pas dit que cet insolvable emmerdeur continuerait à revendiquer sa «grève du loyer» sur la voie publique.
Arrivé sur les lieux peu après, alors que l’équipe de nettoyeurs avaient déjà fait place nette, je n’ai pu que photographier le mur remis à nu, malgré les protestations du vindicatif représentant de la copropriété.
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