L’hostilité alentour s’est parfois soldée par des altercations sévères, et même des coups et blessures à son encontre. D’où quelques plaintes au commissariat, classées sans suite. Et le passage il y a un an et demi de trois sbires appointés par le syndic pour nettoyer ses placards protestataires au Kärcher.
Et sa résistance doublée d’une terrible prophétie à la bombe aérosol.
Quand on a épuisé tous les recours auprès des guichets sociaux (aveugles et sourds à ses appels), ne reste plus qu’une colère implosive, une bataille contre l’indifférence qu’on livre à ses dépens. Pour l’expulsable en sursis, camper sur ses positions, c’est aussi jouer à la roulette russe plutôt que déposer les armes. C’est, de guerre lasse, prendre le risque de mettre son existence en péril… comme tant de migrants en font la tragique expérience d’une rive à l’autre de la Méditerranée.
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