21 février 1999
[Journal de bord — Extraits.]

On aurait pu commencer par cloner des zèbres bicolores, des épagneuls bretons, des ours polaires ou quelque espèce en voie de disparition, sinon de simples truites saumonées tant qu’à reproduire scientifiquement d’anciens miracles comestibles. Mais non, il a fallu que ce soit un mouton, le premier cobaye des biologistes. À moins qu’ils n’aient fait exprès de choisir en cet animal l’image anticipée d’une nouvelle identité qui, d’après certaines fables séculaires, a pour nom panurgisme.

Dans l’arrière-salle d’un bar, Marie, une rescapée de la nuit noire dépressive, depuis peu retombée amoureuse : « Là, maintenant, je me sens réellement réelle. »

Ironie du sport : ne plus prendre de médicaments que pour leurs effets secondaires.

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