2 octobre 2010
[Auto-promo-photo — Depardon, prétexte à fiction.]

Dans le numéro hors série de Télérama consacré à «La France de Raymond Depardon», on m’a proposé d’inventer une très brève «tranche de vie» à partir d’une image tirée de l’actuelle exposition à la BNF du photographe & documentariste, en l’occurrence celle-ci.

À première vue, des bouts de phrases se sont mis à trotter dans ma tête, come ci comme ça, en vrac d’idées reflexes et de légendes laconiques :

Lieu-dit, nulle part
Fermeture pour inventaire
Christ en croix, rond point
Zone d’inactivité temporaire
Gémo ascendant Calvaire
Faire avec les jours sans
La tentation du parking
Vous êtes d’ici-bas
Circulez, y’a rien à voir
Rendez-vous intermédiaire
Aux communx du mortel
Ni plus ni moins, dimanche

Et puis, tant qu’à faire treize à la douzaine, j’ai fini par opter pour ce titre assez définitif :

Le troisième larron.

Sauf qu’il restait à écrire les mille cinq cents signes du texte dans la foulée, à chroniquer la toute petite histoire qui pouvait en découler, le presque événement qui devait repeupler en creux ce no man’s land
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