@ffinités

5 avril 2012
[Texticules et icôneries — Kitsch’s not dead.]

En son secret jardin, fier d’être nain.

Les dernières photos 2012, légendées ou pas, de ce côté-là.

Pour faire circuler ce texte, le lien est ici même

3 avril 2012
[Souviens-moi (suite sans fin).]

De ne pas oublier que l’hygiaphone, mis au point par une entreprise française au lendemain de  l’Occupation, a d’abord servi à endiguer les «arrêts maladie» des employés des services publics – postaux ou ferroviaires – face à l’épidémie de grippe qui sévissait en cet hiver 1945, avant de se doubler d’une vitre pare-balles au guichet de la plupart des banques pendant l’année 68 face à la multiplication des attaques à main armée.

De ne pas oublier que d’un déménagement l’autre, j’ai fini par disperser la quasi-totalité de ma collection d’affiches de Détective et de Qui Police ?, chipées une à une vers la fin des années 70 aux présentoirs des kiosques à journaux, soit une trentaine de faits divers croqués en couverture par l’hyperréaliste Di Marco, même si, parmi ces Unes sordides où chaque femme semblait condamnée à se faire pendre au croc du boucher, ligoter sur une voie de chemin de fer, jeter aux lions d’un cirque ou plus simplement électrocuter, emmurer, cannibaliser, défenestrer par son vindicatif époux, la seule qui ne se soit pas perdue propose une chute diamétralement opposée : Elle débranche son mari sur son lit d’hôpital.

De ne pas oublier la devise colportée sur leurs presses clandestines pour les fondateurs du Comité d’Autodéfense Ouvrière (KOR), après la répression des grèves sauvages de 1976 en Pologne – «Ce que nous faisons ensemble est bien meilleur que la plupart d’entre nous.» –, et la noter ici pour s’en souvenir à plusieurs longtemps encore.

De ne pas oublier que, lorsque j’étais payé par le service jeunesse de la Mairie de Romainville pour tenir compagnie, chaque mercredi après-midi, aux adolescents désœuvrés de la Cité Youri Gagarine, et encadrer leur sortie au cinéma du centre commercial de Rosny 2, à la patinoire de Fontenay-sous-Bois ou à la station météorologique du Parc Montsouris, le plus expressif et bruyant d’entre eux, Rémy, était sourd-muet de naissance.

De ne pas oublier que la moindre fleur des champs recelant plus de trente sortes de pesticides, cette pollinisation toxique pourrait bien expliquer la hausse spectaculaire de la mortalité chez les abeilles qui, atteintes dans leur système nerveux, en perdent force motrice, thermorégulation et surtout l’essentiel de leur mémoire topographique, ce qui expliquerait qu’ainsi désorientées elles échouent à retrouver le chemin de leur ruche, vouées à battre des ailerons jusqu’à épuisement, puis en désespoir de cause noyade.

De ne pas oublier que, pendant l’été 2008, rendant quotidiennement visite à mon père au deuxième étage de l’Hôpital Franco-Britannique de Levallois-Perret, où il était traité pour son cinquième et ultime cancer, j’avais remarqué que l’immeuble neuf d’en face procédait à un emménagement de grande ampleur, une noria de fourgons ne cessant de s’engouffrer dans son parking, et même vérifié sur la plaque près de l’entrée qu’il s’agissait de l’ancien siège social du groupe RSCG, sans pouvoir deviner qu’à cette fameuse agence de pub allait bientôt succéder la DCRI, une toute nouvelle appellation des services secrets censés traquer l’ennemi intérieur.

De ne pas oublier que, place de la République, le graffiti REGARDE EN LE CIEL, tracé lettre par lettre sur quinze plots de béton mitoyens, a fini par se dépareiller au gré des travaux de réaménagement du terre-plein central, pour former un nouveau message codé GARDE CE LIEN REEL, même si cette interversion idéale n’a sans doute jamais eu lieu que dans mon imagination.

[La série des Souviens-moi ayant fait son
chemin par extraits sur ce Pense-bête,
on en retrouvera la somme remaniée et
augmentée dans un volume à paraître
aux éditions de l’Olivier en mars 2014.]

Pour faire circuler ce texte, le lien est ici même

2 avril 2012
[Texticules et icôneries — Signalétique aveugle.]

S’égarer dans l’envers du décor.

Pour faire circuler ce texte, le lien est ici même

1er avril 2012
[Jour de chance exceptionnelle
Spams à répétition & dons du ciel.]

Si j’en crois la bonne étoile de ma boîte mail, aujourd’hui c’est bingo sur toute la ligne. La série gagnante a débuté aux aurores, que des bonnes nouvelles, et depuis ça ne cesse d’affluer. Pour preuve, dès 05h11, un certain Javier Alonso Mosquera Isaza veut m’offrir 850 000 euros pour gage de ma fidélité à l’église apostolique romaine, et cela en échange de rien sinon d’une réponse positive ; ensuite c’est l’executive director de la Central Bank of Nigeria qui m’apprend, à 05h23, que mon nom figure parmi les six gagnants de la Loterie Transnationale de l’Afrique de l’Ouest, dont le montant total s’élève à 10 millions de dollars US, à condition que je veuille bien me manifester avant l’heure fatidique ; et c’est au tour d’Alain, un jeune chef d’entreprise et fondateur du site AlloPass, de me proposer, à 06h52, un complément de salaire mensuel à hauteur du SMIC, contre 1 euro symbolique et le questionnaire de civilité ci-dessous à remplir en deux trois clics, tandis qu’à 07h48 survient le message de Henry K. Mathew, ce fils de l’ancien directeur des mines de diamants du Sierra Leone, s’engageant à m’allouer 10% de ses avoirs si je lui prête entière attention et lui sert d’intermédiaire lors de ses futurs transferts de fonds ; sans oublier l’appel au secours de Jeanne Farraud, à 09h37, une dame atteinte d’un cancer en phase terminale qui, faute d’héritiers proches ou lointains, cherche à partager sa fortune, plusieurs millions de nouveaux Francs avoue-t-elle maladroitement, avec n’importe quelle personne sensible du moment qu’on lui donne l’assurance d’un contact régulier par courrier numérique ; ni négliger d’autres alertes rouges, celles du King Palace, trois d’affilée entre 10h et 11h, qui m’informe du bonus de bienvenue de 1 600 euros auquel j’aurais droit en tant que nouvel adhérent de leur Club VIP, ou celle du site promotionnel win-france.com, à 11h 46, prêt à m’envoyer gratuitement un iPad3 d’une valeur de 567 euros si j’appuie sur le bon bouton, avant les 09 minutes 59 secondes restantes…

Top chrono, le compte à rebours est lancé, et voilà qu’arrive, midi moins une in extremis, un ultime e-mail, celui de Mr Bruce Jones, désireux de me faire savoir par la présente qu’en l’absence de toute confirmation ce dimanche même, avec copie de ma pièce d’identité en document joint, il ne sera plus en mesure de me virer les 8,6 millions de dollars canadiens qui me reviennent.

None of the one… Dommage quand même.

Pour faire circuler ce texte, le lien est ici même

30 mars 2012
[Texticules et icôneries — Ni dedans, ni dehorsl.]

Fermer les yeux au-delà de soi.

Pour faire circuler ce texte, le lien est ici même

26 mars 2012
[Antidote au pessimisme ambiant —
Après des mois de répression aveugle Place Tahrir
une arme de résistance passive: le trompe-l’œil.]

Depuis la chute du Mur, à Berlin, en plein hiver 89, malgré tant de prophéties angéliques, d’autres murs de la honte ont été érigés, dont la liste ne cesse de s’allonger : la clôture anti-immigration de la Tercera Nación (1200 km) édifiée par le gouvernement étazunien le long de la frontière méxicaine à partir de 1994 ; la ligne de barbelés de Melilla et de Ceuta (12 & 8 km) installée par l’État espagnol dans ses enclaves marocaines à partir de 1996 ; la «barrière anti-terroriste» (700 km) construite par les autorités israéliennes autour de la Cisjordanie à partir de l’été 2002; le grillage électrifié (550 km) aménagé par l’armée  indienne sur la ligne de partage entre la vallée du Cachemire et le Pakistan à partir de 2003. Chacun de ces hauts murs permettant de contrôler, restreindre ou empêcher la libre circulation des personnes limitrophes, sous prétexte de protectionnisme migratoire ou de risques terroristes.
Plus récemment, en Égypte – débarrassée du Moubarak mais pas de sa clique militaire ni de ses faux Frères Musulmans –, la place Tahrir a connu de nouvelles tensions avec d’irréductibles protestataires, vers la fin 2011. Et la seule solution trouvée par le «shadow cabinet» de la junte au pouvoir fut de construire, dès novembre, avec d’énormes blocs de pierre, un premier mur empêchant le moindre manifestant d’approcher du Ministère de l’Intérieur. Une sorte de muraille new-look, contre l’ennemi intérieur.

Mais le mois suivant, l’obstacle était devenu un dangereux abcès de fixation pour les increvables «dégagistes».

Et ces pavés géants, provoquant l’ire nocturne des lanceurs de pierres, commençaient à se parer de graffiti & affichettes les plus divers…

Si bien que le 11 décembre, quatre murs furent rajoutés pour protéger le centre névralgique du pouvoir – compliquant d’autant la circulation quotidienne des habitants, condamnés à d’énormes détours pour éviter ces nouvelles impasses, mais donnant à quelques scripteurs sauvages d’autres motifs d’expression.

Tout début février 2012, dans un stade de football de Port Saïd, 70 supporters de club cairote d’El-Ahly étaient lynchés à mort sous l’œil bienveillant de la police. Et au lendemain de ce massacre, la place Tahrir de s’enflammer à nouveau. D’autant que ces défunts «hooligans» étaient connus des forces de l’ordre pour leur participation active aux émeutes du Printemps égyptien. Du coup, puisque ça s’enflammait de plus belle au centre ville, trois nouveaux murs furent dressés en toute hâte pour contenir ce regain de colère.

Et si ces infranchissables obstacles semblaient parvenir à sécuriser la zone sensible des immeubles officiels – et à enfermer les assaillants dans un labyrinthe sans issue, pris au piège de cette souricière à grande échelle –, ils ont fini par faire partie d’un autre paysage. Celui d’une réappropriation fresquiste tous azimuts. Qu’on en juge sur pièces.

Pour marquer les esprits, le 9 mars dernier, après deux mois de guerilla en trompe l’œil – recouvrant partout les fausses perspectives de la démocratie militarisée par d’autres lignes de fuite –, les jeunes activistes de l’aérosol ont appelé à converger place Tarhir à l’occasion d’une No Walls protest. Un petit air de carnaval, totalement passé sous silence par les journalistes francophones, et vaguement relayé par quelques TV anglo-saxones.

Motus et bouche cousue médiatiques, histoire de ne pas semer partout la mauvaise graine.

Reste que, face à cette mutine stratégie picturale, outre les effaceurs d’encre officiels, de jeunes partisans du régime en place, les «badr battalions», cherchent à contre-taguer, biffer, souiller les inscriptions et peintures sacrilèges, accusant leurs auteurs d’être des mécréants et des «agents à la solde de l’étranger». Il existe d’ailleurs des vidéo de propagande de ces mercenaires, payés ou pas, pour faire ce sale boulot. L’une d’entre elles montre deux membres de la Badr Team 1 à l’action, portant pour mieux brouiller les pistes des masques des anonymous, mêlant imagerie iconoclaste et  propagande pour la la junte militaire à un point de confusion sidérant. Ça vaut le coup d’œil, c’est ici.

Sinon, pour s’en mettre plein les mirettes, avec d’autres peintures from Cairo, c’est sur la banque d’images du photographe Mosa’ab Elshamy ou sur le billet du 24 mars du blog suzeeninthecity.

Post-scriptum de décembre 2012:
Depuis novembre 2011, les élans émancipateurs et volte-face contre-révolutionnaires font rage, et tant de victimes que les façades des immeubles ne cessent de rappeler leur innombrable mémoire par fresques, pochoirs et graffiti. Un an plus tard, les grèves contagieuses, les réoccupations de la place Tahrir et d’autres émeutes sporadiques n’auront pas empêché la nouvelle alliance entre Frères Musulmans et jeunes loups de la Nomenklatura miliaire, sous la houlette fantoche de Mohamed Morsi. Quant au dernier référundum en trompe l’œil, malgré une abstention massive, il laisse planer la menace d’une guerre civile larvée. On ne s’étonnera pas que les blocs de bétons obstruant de nombreuses artères du centre-ville du Caire soient plus que jamais debouts. Et l’enjeu d’une bataille symbolique acharnée.

Il y a douze mois à peine, chacun tentait de lire entre les calligraphies écarlates du mot LIBERTÉ, l’espoir d’un écroulement prochain, ou du moins d’une faille dans ce système de cloisonnement généralisé.

Aujourd’hui, sur un autre mur demeuré en place, on y rit… de plus en plus jaune, comme ce récent smiley géant l’atteste, peint début novembre 2012.

Un mois plus tard, à l’approche de l’an 2013, de part et d’autre, l’espoir  et la peur se font toujours face.

Post-scriptum du 1er mai 2013 :
Parmi les nouvelles fresques recouvrant les barrages de pierre qui obstruent encore aujourd’hui certaines artères centrales du Caire, deux au moins portent sur le harcèlement sexuel que les femmes ont eu à subir lors de chaque rassemblement public et sur leur détermination à occuper toute leur place (à Tahrir et ailleurs) dans le mouvement social en cours.

Pour faire circuler ce texte, le lien est ici même

24 mars 2012
[Arts muraux & street art—
Le pochoir dans tous ses états,
quelques arrêts sur image…]

Il y a plus plus de quarante ans, les bombes aérosols ont fait irruption en plein air, démultipliant l’inscription murale, politique ou poétique, puis le Graff multicolore & le tag à la sauvette des blazes territoriaux. Parallèlement, dès la fin des des années 70, la vieille technique du pochoir a connu un renouveau underground, dont les pionniers parisiens se nommaient Blek-le-rat (le dandy rebelle) et MissTic (la détourneuse épicurienne de formule, hélas tombée dans la publicité mercenaire), dans la lignée de la provoc picturale du groupe Bazooka décalquant photos et polaroïds à grands traits géométriques. Cet art de l’impression négative n’a pas cessé de faire des émules, de l’agitation textuelle au rébus minimaliste en passant par toutes sortes de d’imageries ombreuses. Mais la gentrification des centre-villes continue son travail de sape, faisant partout place nette.

Et aujourd’hui, dans le paysage parisien, face à la surenchère technologique des effaceurs d’encre municipaux, le pochoir cède plutôt du terrain face au diktat du nettoyage par le vide. Même si la quasi totalité des photos ci-dessous, prises au gré de mes vadrouilles en scooter, portent témoignage de ces silhouettes éphémères avant leur imminente disparition.

Pour voir le diaporama complet,
on ira lorgner dans ce coin-là.

Pour faire circuler ce texte, le lien est ici même

22 mars 2012
[Lectures en partage —
Extraits d’un livre en cours,
Pseudo-dico, idiot & logique.]

Parmi d’autres chantiers d’écriture en cours d’élaboration sur ce site, il y a ce petit opuscule : Pseudo Dico, idiot & logique, entamé en juin 2009 et qui s’épaissit peu à peu, sans souci d’aucune finitude.
Dans une brève préface, j’ai essayé de revenir sur le «pourquoi du comment» de ce projet :

«Repérer un mot dans le babil quotidien de la langue vibrante, s’en saisir parce qu’on est saisi soi-même, mis en doute ou à mal, et puis l’épingler hors contexte dans un petit carnet qui tienne compagnie dans la poche revolver du pantalon, herbier verbeux ou pense-bête idéal, on verra bien. Et avec ces mots qui attendent en rangs d’oignons leur définition, s’improviser lexicographe amateur, sans aucun secours livresque, juste en puisant parmi quelques décennies de blabla en stock dans ma chambre d’échos : phrases d’emprunt glanés au dehors et sous-titres gardés pour soi.
Seul défi minimal, commenter chaque mot par association d’idées, esprit de conflagration, étymologie intuitive, amalgame accidentel, contresens inopiné, déduction analogique, méprise significative, sinon par défaut mineur ou faute d’étourderie. Et surtout, lâcher la bride, perdre contrôle, laisser sortir les bouts d’énoncé à l’oreille, faire confiance aux courts-circuits intérieurs, aux paradoxes venus d’ailleurs. Projet impur et simple, trivial et mégalo. D’où son sous-titre – idiot & logique – qui me revient de loin, l’éternel adolescent jamais lassé de singer les sapiences de l’homo academicus, avec force grimaces et effets de manches. […]
Bien sûr, j’aurais pu faire le tri au départ, chasser la blague facile, neutraliser le calembour dérisoire, ne garder que le meilleur du début à la fin. M’empêcher de faire tout à la fois le singe savant et l’analphabète de foire. Mais quand on vide son sac de vocabulaire, il vous passe de drôles de couacs par les méninges, et c’est souvent d’assez mauvais goût, entre autres foutaises et débilités. J’aurais pu me cacher derrière mon petit doigt d’auteur, mais l’idiotie a sa logique implacable.»

Pour que chacun se fasse une idée du patchwork en question,
quelques morceaux choisis, presque au hasard.

ANGE-GARDIEN : auto-maton.

BAVURE POLICIÈRE : triviale poursuite qui ne laisse, sur le carreau, que des questions sans réponse.

COBAYE : animal trop humain pour n’en avoir pas fait l’expérience.

DILEMME : casse-tête langagier franco-français; à l’oral, on alterne fautivement le m et le n, à l’écrit on redouble bêtement les deux m.

ÉDITEUR : agent de texture (voir Additif & Excipient).

FACE-BOOK : affichage sériel d’amitiés si peu particulières (voir Look-émissaire & Anthropométrie).

GARDE-FOU : antidote aux passions tristes; abus dangereux, risques de psychorigidité morale; s’administre de préférence avec quelques restes d’insouciance et de joyeuses déraisons de vivre (voir Plein pouvoir & Peur du vide).

HALOUF HALAL : contre-indication alimentaire, kif-kif «Cochon Casher» (voir Oxymore & Carnivore).

INSOUMIS : comme son non l’indique.

JALOUSIE : fenêtre sur autrui (voir Ni vu & Ni connu).

KAKOU : jongleur à deux balles.

LAPSUS : prête-nom d’un chat sans aiguille ou d’une anguille sous cloche ou d’une moelle sur la langue, bref de plusieurs maux d’un seul esprit.

MALENTENDANT : bien gentiment sourd (voir Tête de litote & Euphonémisme).

NONSENSUS : lieu si commun qu’il n’a pas lieu d’être.

OUI-OUI : justicier précoce, désespérément tautologique (voir Sissi vs Dada).

PAPARAZZI : alliés objectifs du non-événement.

QUARANTAINE : psycho. maritime, sas d’isolement sanitaire avant la cinquantaine.

RÉCIDIVORCE : polygamie en différé (voir Don Juan & Don d’ubiquité).

SURPOPULATION CARCÉRALE : un coin, c’est tout.

TEIGNE : petite bête, et méchante.

USAGER DES TRANSPORTS : pigeon et voyageur (Cf. De l’intersegmentation des clientèles et des bénéfices induits pour tous en moyenne dans la limite des places disponibles et chacun sous certaines conditions – voir astérisque en bas de page, bro- chure SNCF, épuisé).

VACANCE : au sing., plénitude d’un congé sans solde ni destination (voir Non-être & Avoir été).

W.-C. : fosse d’aisance où dévider en toute discrétion son witæ curriculum.

ZÈBRE : premier code-barre à l’état naturel (voir Design & Biométrie).

Pour ceux désireux de feuilleter l’ouvrage ou de le lire in extenso, c’est ici.
Pour les autres projets de textes courts & en cours, c’est .

Pour faire circuler ce texte, le lien est ici même

19 mars 2012
[Texticules et icôneries — Couple témoin & cœur de cible.]

Premier amour glosé à fleur de peau.

Pour faire circuler ce texte, le lien est ici même

19 mars 2012
[Texticules et icôneries — Profil exponenciel.]

Évanescence d’une idée fixe.

Pour faire circuler ce texte, le lien est ici même

Pour etre tenu au courant de temps en temps