17 septembre 2013
[Le Street Art dans tous ses états
Les stickers «Adages Adhésifs»
intervention en milieu urbain.]

Avec l’ami graphiste & plasticien Philippe Bretelle, on a conçu une vingtaine d’autocollants, de dix centimètres sur quinze, en noir sur blanc… et réciproquement. On a appelé ça «Adages adhésifs», par goût de l’euphonie dadaïste. Avec juste trois quatre cinq mots maximum dessus, et pas mal de sous-entendus en suspens, puisque ces bribes de phrases n’attendent que ça, se glisser discrètement dans le décor urbain, pour y semer la discorde ou générer d’infimes lignes de fuite.

Ces messages subliminaux n’ont rien à promouvoir, aucun blaze à mettre en relief, ni logo à populariser. Ils ne prennent leur sens qu’in situ, en plein air (de rien), au moindre recoin de la rue, n’importe où mais pas n’importe comment, pour que ça colle vraiment entre brève de style et fragment de réalité. Histoire d’en foutre partout où ça nous plaît, d’inventer de petites légendes à la vie quotidienne, de la sous-titrer pour de faux, de lui trouver des raccourcis scotchants et de délimiter par-ci par-là des zones de polysémie clandestine, des lapsus visuels, bref, très littéralement des lieux-dits.
Alors, pour donner le mauvais exemple, ci-dessous, quelques photos de ces bribes d’aphorismes & autres parasites verbaux pris en flagrant délit de dégradation de l’espace publique.

Pour suivre à la trace la dissémination urbaine de ces stickers, on avait déjà donné un échantillon de photos ici et .Certains s’en sont fait l’écho en bien.
Quant au diaporama complet, c’est ici même.

Pour faire circuler ce texte, le lien est ici même