16 janvier 2012
[Arts muraux & street art—
Parcours photographique.]
Il y a plus plus de quarante ans, les bombes aérosols ont fait irruption en plein air, entre graffiti politiques ou poétiques, graff tout court, pochage & tag. Parallèlement, d’autres inscriptions sauvages ont pris leur essor, tout ce qui se colle à la sauvette, du sticker à l’affichette, en passant par les stencils inaugurés par le pionnier Ernest Pignon Ernest. Mais la gentrification des centre-villes continue son travail de sape, faisant partout place net.
Et aujourd’hui, dans le paysage parisien, face à la surenchère technologique des effaceurs d’encres municipaux, c’est sans doute du côté des papiers collés en tous genres que l’inventivité gagne du terrain et échappe parfois au diktat du nettoyage par le vide. Même si la quasi totalité des photos ci-dessous, prises au gré de mes vadrouilles en scooter, portent témoignage de paperoles si éphémères qu’elles n’ont déjà plus lieu d’être.
Pour voir le diaporama complet,
on ira lorgner dans ce coin-là.
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