5 décembre 2012
[Le Street Art dans tous ses états
Quelques Pochoirs éphémères,
glanés entre printemps et hiver.]

Dès la fin des années 70 – bombes aérosols aidant –, la vieille technique du pochoir a connu un renouveau underground, dont les pionniers parisiens se nommaient Blek-le-rat (le dandy rebel) et MissTic (avant de louer son sens de la formules aux publicitaires), dans la lignée de la provoc picturale du groupe Bazooka décalquant photos et polaroïds à grands traits géométriques. Cet art de l’impression négative n’a cessé de faire des émules, de l’agit-prop textuelle aux rébus minimalistes en passant par toutes sortes d’imageries ombreuses.
Mais la gentrification des centre-villes continue son travail de sape, faisant partout place nette. Et dans le paysage urbain, face à la surenchère technologique des effaceurs d’encre municipaux, le pochoir sauvage cède plutôt du terrain face au diktat du nettoyage par le vide. Ainsi la plupart des photos, prises au gré de mes vadrouilles depuis avril dernier, portent témoignage d’éphémères silhouettes aujourd’hui disparues.

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on ira lorgner dans ce coin-là.

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