17 septembre 2011
[Atelier du messager clandestin —
Des badges au doigt et à l’œil.]

Écrire à toute petite échelle, des bribes de phrases. Entre slogans déceptifs, brèves de mémoire, lapsus dissonants, messages anonymes, signes insignes. Histoire d’inventer de petites légendes à la vie quotidienne, des sous-titres pour de faux. Ensuite, on les découpe en rondelles, et puis à chacun chacune de les épingler où ça lui chante. Des badges ça s’appelle, conçus avec le graphiste Philippe Bretelle, que j’ai fabriqué en direct et distribué à la demande en mai dernier, pour le Festival Paris en toutes lettres, au CentQuatre.

La règle du jeu, c’était que chacun ne pouvait repartir qu’avec un seul badge, malgré l’embarras du choix. Et mon espoir, c’était que les préférences iraient tous azimuts. Pari gagné, y’en a vraiment eu pour tous les goûts & couleurs. Dispersion maximum sur tout l’échantillon.
À l’époque, ça m’a valu de drôles de discussions & brèves rencontres sur le coin de table où j’œuvrais à la chaîne… et une légère tendinite les jours suivants.
Et comme on m’a proposé de remettre ça, au doigt et à l’œil, j’ai dit banco pour le week-end prochain, à l’occasion du Festival des Correspondances à Manosque (Alpes-deHaute-Provence).
Pour les festivaliers, rendez-vous place de l’Hôtel de ville,
le vendredi 23 & le samedi 24 à partir de 18H.

Pour les curieux qui ne feront pas le déplacement,
mais qui voudraient se faire envoyer un specimen
un petit aperçu des 42 modèles en libre exposition.





















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